11.6.12

sans tambour ni trompette

Premier tour. Espace républicain: gauche normalement confirmée, droite sensiblement affaiblie, centre siphonné. L'extrême-droite passe à droite, la droite bouchonne, les dernières digues (déjà fragiles) ont cédé: "Allez, on se lâche!" ça déborde et bientôt de partout, moi je dirais plutôt que ça dégueule et l'histoire retiendra Sarko entre les deux tours, plus d'état d'âme et un état de fait... légitimée, la honte nationale en mouvement -"ni ni"- nauséabond.
Porte-tambour du restaurant électoral, Bayrou sort et Le Pen entre*. À l'instar d'un mouvement européen entamé en début de siècle, la glissade à droite se poursuit: de la droite à l'extrême-droite, du centre à la droite, du socialisme à la social-démocratie, et cetera. Glissade avec 2 effets de nature sensiblement différente: surfing (Le Pen) ou zapping (Bayrou-Melenchon). Effet de siècle à suivre, et tout le monde se la joue modeste, effet normal.
*j'ai fait le cauchemar que dans la famille LP ils étaient trois générations!

2 commentaires:

blakschmit a dit…

oui comme dans la famille S..et tout cela parce qu'il y'a un fils ou une fille qui reproduit et ne coupe pas la famille toxique ou qui se trompe de famille. A bon entendeur salut, celui qui dit/ecrit y est.....

Alain Schmit-Delmas a dit…

comparaison n'est pas raison