7.5.12

l'espoir a vaincu la peur

(et bon débarras) sans autre commentaire, pour le moment, que celui-ci : un homme sobre qui aime la vie l'a emporté sur un énervé qui boit de l'eau, métaphore et contrastes. En tous cas, magnifique parcours personnel, François Hollande ne doit sa victoire qu'à lui-même, prescience et clairvoyance, cohérence et opiniâtreté. Quant à ses qualités de tacticien, elles lui seront précieuses : Merkel, Obama, l'Europe, la Chine, et cetera et cetera.
Je goûte l'instant tranquille dans l'intranquillité des jours présents et à venir. Demain est un autre jour, certes. Cependant, au boulot ! Pas une minute à perdre, car encore les législatives, très important. Et dès à présent... l'état de grâce, ça y est, il est passé - un soir, une nuit * et un petit matin qui se dresse : chaque pas est désormais inscrit. Souvenons-nous, le Fouquet's et cinq années d'un méchant pois(s)on collé au dos. Désormais, tout compte. Et le décompte lui aussi a déjà commencé: 1825, 1824, ... tout juste cinq ans, à peine cinq ans.

*Et encore, même pas sûr. Le premier discours de président élu a été de ce point de vue plutôt décevant, genre présidentielle départementale un peu. Egalement, je me souviens si clairement du livre de Jacques Lesourne, Soirs et lendemains de fête: journal d'un homme tranquille, 1981-1984. A relire, utilement.

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