31.1.12

temps d'analyse

Il est temps, il est grand temps même ! Injonction, auto-saisie organique autant que conceptuelle de son être mobile pour s'arrêter (suspendre) un Instant. Instant = temps, toujours. L'évaluation de l'instant, qui recèle une indication plus cachée liée à sa valeur propre, va permettre l'analyse ou pas. Cette notion du temps est déterminante dans la décision de se lancer dans l'aventure intérieure. Subjective profondément, elle en dit long - c'est le cas de l'écrire - sur l'état d'intention du future analysé. Quel prix à payer pour stopper le flux, le jeu en vaut-il la chandelle, de quoi suis-je assuré, qu'est-ce que je risque ? Le temps est un allié ou un prétexte, selon. Il peut même être les deux. Ce n'est pas le temps de, je n'aurai jamais le temps. Ô temps suspends ton vol,* /ou/ Sois sage ô ma Douleur, deux versions intégrées comme deux faces de la médaille, yin yang, moi moi, sans pouvoir s'en débarrasser ni sans vouloir s'en prévaloir. Le temps m'est compté pourtant, alors comment déjà franchir la toute première étape.
Béotien, ces questions je me les suis toutes posées et bien avant de commencer la toute première fois. Ce qui est singulier c'est que tant années après, elles me reviennent à l'esprit, neuves et vierges. Comme si de Rien n'était. Ainsi le Rien et le Temps font parfois cause commune, “ils se liguent” pourrait-on dire. Mais pourquoi s'inquiéter ? Ne sommes-nous pas en 2012, à présent.
 
*..., et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !


**..., et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici :
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci.

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